Un Nouveau Paradigme pour la Science

et pour l'Homme

II: Le Modèle sphérique (Mars 2021)

4° de couverture Livre II

Ce second tome développe, à l’aide d’un modèle géométrique très simple, les idées présentées dans le tome I. La sphère a été, de tout temps, un grand symbole de totalité. C’est effectivement l’« effet de totalité » - l’inexplicable « stabilité dynamique » - de tous les systèmes naturels (de l’atome à l’Univers en passant par la cellule et l’organisme humain) qui pose problème en physique comme en biologie.

La « sphère représentative » de chacun de ces systèmes naturels permet de visualiser et donc de « com-prendre » comment un ensemble de parties en état de mouvement incessant peut former une totalité stable. Pour comprendre cet effet de totalité, il faut impérativement introduire une « fonction d’intégration », un point stable à l’intérieur du système qui organise et stabilise son état de mouvement e. Or, il est impossible d’attribuer cette fonction « centrale » à une quelconque des parties du système. D’où la nécessité d’introduire une dimension subjective et un « centre attracteur ».

Pour comprendre cette fonction intégrative, il suffit de se référer à notre propre organisme, système aussi naturel qu’un atome ou une cellule. L’analyse exhaustive de notre corps-objet (et de ses cellules-objets) par la biologie scientifique ne permet pas de trouver ce centre. Il se situe en réalité dans un « espace » immatériel et subjectif, invisible à l’approche scientifique, celui que nous appelons notre « intériorité » psychique, le lieu où réside le sujet qui, disons-nouus « habite » notre corps-objet.

La surface de la sphère est donc une représentation « dimensionnellement réduite » (3Dà2D) de la réalité tridimensionnelle du système. La dimension perpendiculaire à cette surface correspond donc sa dimension subjective. Le caractère « fluent » -impermanent - de tous les systèmes naturels (effervescence quantique, turnover biomoléculaire, fournaise cosmique etc.) évoque bien plus la matérialité d’une flamme de bougie ou d’un tourbillon liquide que celle d’une « machine » comme nous le propose le paradigme mécaniciste hérité de la physique galiléenne. Cette fonction d’intégration est symbolisée par le point central de la « sphère représentative » du système. Dans le cas du système humain, ce centre s’appelle le « sujet ». Il a une part consciente et une autre, beaucoup plus importante, que nous disons inconsciente.